DAVID CHIESA : CONTREBASSE,  BASSE ÉLECTRIQUE ET CADRE DE PIANO
 
David Chiesa est actif sur la scène improvisée internationale depuis 1997. Après avoir participé à des aventures artistiques collectives essentielles comme le réseau d’artistes La Flibuste ou encore Ouie Dire, il fonde en 2000 l’association Le Clou engagée dans la réflexion et la diffusion des pratiques de l’improvisation, qu’il basera en Dordogne. C’est plus d’une centaine de manifestations qu’il organisera avec cette dernière, ainsi que des ateliers hebdomadaires au Conservatoire de Périgueux. Il co-fonde en 2001 avec Michel Doneda l’Ensemble Nodal, un orchestre de 14 musicien(ne)s improvisateurs.
 
En tant qu’improvisateur, il a joué avec un très grand nombre de musicien(ne)s et nourrit depuis très longtemps son travail, d’une relation intime avec d’autres pratiques telles que la danse (avec Fine Kwiatkowski, Yukiko Nakamura, Masaki Iwana…), la poésie (avec Charles Pennequin, Ly Thanh Tien...), le cinéma expérimental (avec Gaelle Rouard, Xavier Quérel, Etienne Caire…) ou la lumière (avec Christophe Cardoen, Sébastien Perroud, Michael Vorfeld…), les arts plastiques ou encore le théâtre. Il est également fortement influencé par les articulations propres aux musiques électroacoustiques avec lesquelles il collabore régulièrement.
Il est invité régulièrement à se produire dans plusieurs festivals et lieux en Europe, mais aussi en Egypte, au Japon, en Amérique du Nord, au Sénégal, au Liban…
Il est présent sur une vingtaine de disques et plusieurs labels dans des formations très différentes. Il a aussi été plusieurs fois l’invité de radios comme France Culture ou France Musique.
De retour à Bordeaux en 2011, il côtoie les lieux de spectacles en tant qu’auditeur et découvre la richesse d’un tissu musical très dense et très varié. Dès lors, il imagine la possibilité de réunir certain(ne)s de ses musicien(ne)s autour d’une proposition qui laisserait à chacun la possibilité de jouer ce qui le caractérise tout en participant à une expérience sonore collective. Il invente pour cela un système de notation qui reprend une partie du vocabulaire solfégique mais graphiquement, laissant aussi à l’interprète un éventail de choix avec lesquels il se doit d’être précis. C’est ainsi que nait en 2012 L’Ensemble UN.
photographie : philippe lenglet