DUO AVEC JERÔME NOETINGER
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PIDGIN
TOMA GOUBAN : PERCUSSIONS JEAN LUC GUIONNET : SAXOPHONE ALTO DAVID CHIESA : CONTREBASSE
 
Le UN Ensemble
Laurie Battista : voix / Tanguy Bernard : tuba / Eric Camarat : contrebasse / David Chiesa : cadre de piano / Thomas Dubois : trompette / Thomas Lachaize : saxophones / Juliette Lacroix : violoncelle / Delphine Lafon : voix / Guillaume Laidain : synthèse analogique / Didier Lasserre : caisse claire et cymbales / Bruno Laurent : contrebasse / Johann Loiseau : flutes, petites percussions / Johan Mazé : batterie / Mathias Pontévia : Percussions / Kristof Ratier : clarinette basse / Jean Marc Reilla : synthèse analogique, électroniques / Jean Rougier : contrebasse / Frédéric Roumagne : guitare électrique / Ian Saboya : guitare électrique / Claude Saubole : guitare acoustique / Julien Sellam : violon
DRUM and BASS Poetry
MATHIAS PONTEVIA : BATTERIE HORIZONTALE DIDIER LASSERRE : BATTERIE DAVID CHIESA : CONTREBASSE
LES KLEBS
XAVIER CHARLES : CLARINETTE MARC PICHELIN : SYNTHÈSE ANALOGIQUE JEAN PALLANDRE : PHONOGRAPHIE LAURENT SASSI : DIFFUSION ET SPATIALISATION DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Qu’est ce que la phonographie ? Nous pourrions en paraphrasant le dictionnaire et le mot photographie, exprimer ceci : La phonographie est l’art et la technique de fixer durablement l’image des sons par utilisation de l’action de l’énergie acoustique sur un support sensible (électro-magnétique ou numérique).
Cet art de la phonographie se confronte ici à l’énergie directement produit par des instrumentistes. Ainsi, ces sources sonores réunies sont diffusées au moyen de haut-parleurs eux même répartis dans l’espace.
EMPIRE
MATHIAS PONTEVIA : BATTERIE HORIZONTALE GUILLAUME LAIDAIN : ÉLECTRONIQUE DAVID CHIESA : BASSE ÉLECTRIQUE
DUO AVEC MATHIAS FORGE
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TRAVERSÉES
MARTINE ALTENBURGER : VIOLONCELLE GAËLLE ROUARD : PROJECTEUR 16mm CHRISTOPHE CARDOEN : PROJECTEUR D'OMBRES ET DE LUMIÈRES DAVID CHIESA : CONTREBASSE MICHEL DONEDA : SAXOPHONE SOPRANO MARC PICHELIN : SYNTHÈSE ANALOGIQUE MICHEL RAJI DANSE SÉBASTIEN PERROUD : DISPOISITIF LUMIÈRE MICHEL MATHIEU : ACTIONS
DUO AVEC MARIE CAMBOIS
MARIE CAMBOIS : DANSE DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Même si le mouvement est ce qui la passionne, il ne monopolise jamais toute son attention lorsqu'elle aborde une travail d'écriture. Partisane de l'action dansée plus que du mouvement pur, elle partage aujourd'hui son travail avec d'autres formes d'expression comme le théâtre, la musique, l'art plastique ou la vidéo. Elle va donc à la rencontre d'autres  créateurs et leur propose parfois un travail en commun.
L'HOMME D'ARAN
UN FILM DE ROBERT JOSEPH FLAHERTY
DAVID CHIESA : CONTREBASSE, CADRE DE PIANO ET BASSE ÉLECTRIQUE
Sur une île de l’archipel d’Aran, au large de l’Irlande, la vie quotidienne d’une famille de pécheurs. Sur le sol rocailleux, sans
cesse balayé par la tempête, on fabrique la terre cultivable : l’homme casse les pierres tandis que la femme amène les algues
arrachées aux crevasses. Le fils pêche du haut des falaises. Un jour, le père, parti en mer, poursuit un requin. Il n’en vient à
bout qu’après une lutte acharnée. Reparti en mer, il est pris dans une tempête. Son bateau est détruit. Il réussit toutefois à
rejoindre l’île et sa famille.
 
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L’Homme d’Aran est un faux documentaire mais un vrai grand film que Robert Flaherty réalisa de
1932 à 1934 sur Inishmore, la plus grande des trois îles qui forment l’archipel d’Aran. au large des côtes ouest de l’Irlande.
Faux documentaire, parce que la famille dont il décrit l’existence n’est pas une vraie famille, que ses faits et gestes sont
mimés pour la caméra, parce que si la tempête qui secoue la dernière séquence est, bien sûr, réelle, il y avait déjà longtemps
que les habitants d’Aran avaient cessé de chasser le requin au harpon.Vrai grand film, parce que le combat de l’homme face
à la nature a inspiré à Flaherty des images d’une beauté et d’un lyrisme renversants, et dont le modernisme demeure saisissant
plus d’un demi-siècle après.
HYPERBANG
GAËLLE ROUARD : PROJECTEUR 16mm CHRISTOPHE CARDOEN : PROJECTEUR D'OMBRES ET DE LUMIÈRES DAVID CHIESA : CADRE DE PIANO ÉLECTRIQUE ET BASSE ÉLECTRIQUE
Gaëlle Rouard et Christophe Cardoen scandent de concert l’une des images argentiques, l’autre de la lumière, aux commandes d’une machine de sa fabrication qui hache le rayon mieux qu’un stroboscope. Et comme on parle de mettre en morceau : David Chiesa heurte et frictionne des cordes amplifiées… Une fiction qui tâte des origines et des chaos, les événements sonores assouvis de lumière pendant le lent travail de la transformation, des couleurs de lumières crues avalent l’image et quelques alpinistes. Le rythme s’accélère, les lumières et les sons s’épaississent, éblouissent, l’intrigue se fait insaisissable. Les personnages se débattent dans une matière plus dense, hypnotique… Et comme la scolopendre et le céphalopode (un représentant attardé des moeurs antiques) : ça se bouscule pour vivre et ça palpite d'exister. Sans kilowatts superflus, aux origines de l’art cinétique, avec du photon, de la chimie et du son …
SODA
SOPHIE AGNEL : PIANO DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Après quelques années de recherche, le piano de Sophie Agnel s’est stabilisé sur un fil d’une infinie fragilité. Pour preuve, Sophie Agnel passe la plupart de ses concerts debout, penchée en équilibriste sur les entrailles de son instrument, lui triturant les cordes pour qu’il crache jusqu’à la dernière goutte de son. Ce corps à corps, elle en maîtrise les moindres recoins et le transfigure en un art intransigeant et subtil. Et puis parfois, au milieu de ces textures abstraites, une note. Pure. Comme pour donner l’échelle, la profondeur de champ et la mesure d’un univers sans concession mais dont la beauté est omniprésente. Il faut certes perdre quelques a priori sur ce que c’est que « jouer du piano » et accepter que le clavier n’en soit qu’une partie émergée. Ce n’est pas si compliqué et une fois ce petit effort accompli, le monde qui s’ouvre est sidérant. Les frottements de cordes, les résonances, les effleurements des étouffoirs, évoquent un paysage musical où le temps suit un déroulement bien singulier et où l’espace est rempli de sonorités inouïes. Un voyage passionnant dans le piano moderne.
Adrien Chiquet
MAKHNO
MICHAEL RADKE : BATTERIE JEAN SÉBASTIEN MARIAGE : GUITARE ÉLECTRIQUE DAVID CHIESA : BASSE ÉLECTRIQUE
"Frénétiquement  sonore, électriquement explosif, il semblerait qu'il y ait dans leur musique des sons, des décibels proches de l'escadron de B5N2 et autres AICHI qui s'est abattu sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941... J'en rêve encore... Rythmiquement excessif et débordant, harmoniquement débridé, il y a du Captain Beefheart dans leur son. A croire que leurs mères écoutaient Alchemysts & Simeon, This Heat, Silver Apple quand ils suçaient encore leur pouce...  Ils ont trouvé mieux depuis, et on les remercie... Remplaçant leur appendice charnel et comblant leur Œdipe avec guitare (Chameleo Vulgaris, Fogo), basse (ex-Myosis) et batterie (ex-Andy's Car Crash, Myosis, Time Code), ils nous renvoient à ces extases jubilatoires  que nous avions à nous saisir de n'importe quoi et faire du bruit... Une chose est sûre, si vous aimez la musique classique, va falloir vous boucher les oreilles.... "
DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Un paysage sonore aux contours très nets. Très bonne tenue dans la forme globale : de multiples rebondissements sans gratuité ni anecdotes, ces Phonèmes glissent de l'archet ou des doigts porteurs d'une énergie, parfois de rage contenue au service d'une parole musicale claire et intelligible. Ce son direct, ce refus de l'artifice (malgré une complexité compositionnelle, même s'il s'agit de travail en temps réel) évoque la position des grands du jazz, bien que, faut-il peut-être le rappeler, nous sommes ici à des lieux de cet idiome.' Dino in R&C 67.
QUELQUES MINUTES DE SOLEIL...
JEAN PHILIPPE GROSS : DISPOSITIF ÉLECTROACOUSTIQUE XAVIER QUÉREL : PROJECTEUR 16 mm DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Réunion de 3 long-activistes de la scène expérimentale française, pour un tout nouveau projet, intitulé “Quelques minutes de soleil après minuit”, pour une performance sonore et visuelle variant de l’intime au chaos, de la précision au sauvage…
 
Trio mêlant image, électronique et musique acoustique, avec le désir de ne pas être dépendant d’un système de diffusion pour une sorte de musique de “chambre” électro-acoustique. Un travail de la matière avec une réelle intentionde brouiller les pistes entre l’instrumentarium purement acoustique et électronique. Nerveux, énergique . . . et cinématographique abstrait (avec le travail de Xavier Quérel membre de la culte Cellule d’Intervention Metamkine) avec l’utilisation d’un écran de la taille d’une feuille A4 !
Un projet créé au festival Densités 2008 et à découvrir toute oreille et yeux dehors.
SHARP CLAWS CATS
MATHIEU WERCHOWSKI : VIOLON ET ALTO DAVID CHIESA : CONTREBASSE
ALe duo de Chats aux griffes accérées est né à Genêve. C'est d'ailleurs de la presse locale que le nom du duo provient suite à un concert donné à la Cave 12. Lyrique, toujours dans le son, la musique déroule un long paysage, tantôt expressif, tantôt abstrait. Il y a quoiqu'il en soit un plaisir certain à se jouer des lieux, de la musique elle même...
Ce duo s’est produit au Festival Fruits de Mhère, Meeting Festival de Tours et dans nombre de lieux en France et en Europe.
Mai 2008 fût le théâtre d’une tournée aux U.S.A allant de Los Angeles à Seattle...
Sharpen Claws Cats, CD sorti sur le label Soopa, distribution Metamkine
OORT
JEAN SÉBASTIEN MARIAGE : GUITARE ACOUSTIQUE DAVID CHIESA : CONTREBASSE
Après de nombreuses collaborations au sein de plusieurs groupes (Nodal, Suce pas ton pouce...) Jean Sébastien Mariage et David Chiesa se retrouvent pour créer une musique de l’intime. Loin d’une recherche sonore sur l’instrument que tous deux ont pratiqué longtemps, ce duo se joue d’une simplicité étonnante. C’est le temps, l’espace qui sont joués, et non des textures même si celles ci ne sont pas totalement rejetées. Une musique qui n’est pas sans rappeler Morton Feldman...